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Ce moment là, reste désormais comme un instant d’éternité. Depuis, j’ai pu explorer plus loin avec Alice les régions de sa jouissance et aussi du coup de la mienne. Le vibromasseur magique ne nous est plus indispensable, même si on y rejoue de temps en temps. Il aura été un déclencheur, une sorte de clef  d’accès au monde liquide du plaisir fou. Alice et moi pouvons maintenant retourner sans lui dans cet espace  où le plaisir extrême nous inonde.

Nous revoyons Johan et Esther régulièrement car notre complicité s’est soudée autour de ce que nous avons partagé ensemble de manière si intime. Eux aussi ont trouvé le secret déclencheur de l’éjaculation d’Esther.

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Plus que jamais je suis persuadé aujourd’hui que cette dimension suprême de la jouissance est accessible potentiellement à toutes les femmes et que son exploration est source de découvertes insoupçonnées pour les hommes aventureux… Et pour les plus curieux, reste à explorer le domaine inconnu de leur propre plaisir prostatique. Car si malgré nos différences morphologiques évidentes, nous sommes vraiment semblables profondément, hommes et femmes,  pourquoi ne pas considérer l’exploration de ce plaisir particulier comme un terrain d’exploration ouvert aussi bien aux hommes sur leur propre corps qu’aux femmes sur le leur ?

Sans vouloir faire de l’éjaculation féminine un nouveau dictat mesurant impérativement une pseudo nouvelle norme du plaisir féminin ultime, ni de la découverte du plaisir lié à la stimulation de la prostate des hommes comme une obligation, pourquoi se priver de nouveaux territoires sensuels à explorer ensemble, hommes et femmes, avec le plaisir et le partage comme horizons ? Ce n’est pas si souvent que des continents presque inexplorés s’offrent à nous, non … ?